'là Giscard ! On le croyait oublié, fatigué, on l'espérait replié en Auvergne, son Aventin volcanique, ben non, le voilà qui débarque, «
Giscard le retour». Faudrait qu'il se fasse mettre en scène par Tarantino, à défaut d'obtenir un sceptre peut-être gagnerait-il une palme d'or ! Exemple vivant du «
comment utiliser la loi dite de l'emmerdement maximum», cette loi selon laquelle lorsque quelque chose doit se passer et qu'il existe une possibilité qu'il y ait un problème, c'est évidemment ce problème qui se produit, en d'autres termes, la tartine de confiture tombe toujours du mauvais côté. Giscard c'est pareil, il vient à la télé, on se dit qu'il va parler de mille choses intéressantes, le voilà qui laisse entendre que sa candidature à la présidence n'est pas à exclure. On imagine l'éclat de rire de tous les candidats putatifs. Eclat de rire jaune car si personne n'y croit, personne non plus n'oserait jurer que l'hypothèse est folle. On aimerait connaître les noms d'oiseaux qui circulent. Nous en avons un, Giscard, vautour (chauve) qui tourne autour de la droite cadavérique.