Rien ne sert de courir il faut partir à point » écrivait La Fontaine dans «
Pasqua et les autres». Ainsi, Charles se pose désormais en tortue de la course à l'Elysée (la tortue Ninja du
RPF). La solidité de la carapace de cette bonne bête a beau être célèbre, elle ne semble pas moins solide que le cuir tanné du vieux Charles. On sait également que la tortue ne va pas très vite (même si le président de
solest n'a jamais réussi à la doubler sans avoir sous les fesses une voiture turbocompressée). Mais l'avantage de cette bête blindée sur toutes les autres est la maison refuge qu'elle transporte sur son dos. Armure solide mais également, dans certaines circonstances, casserole garnie, on parle alors d'auto-cuiseur.
En partant tôt, Charles prend ses précautions pour ne pas, comme les
escargots de Prévert, arriver après la cérémonie. Il sait qu'il trouvera sur son chemin le candidat Chirac que
l'arrêt de la cour d'appel de Versailles oblige à se représenter. Cette candidature marque la transformation d'un vieux duo en duel sanglant sur la manière de concevoir deux gaules.