OnOffPub un avenir du web ?
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OnOffPub un avenir du web ?

Certaines publications françaises sont absentes de l'internet en ce début 2000. Le « Canard enchaîné » et « Charlie Hebdo » n'existent pas dans les limbes électroniques du média mondial. Aucune trace d'eux, si ce n'est quelques amateurs (dans le sens « qui aiment ») qui reproduisent articles et dessins avec ou sans autorisation des éditeurs de ces journaux. Pour quelles raisons ces journaux ne lancent-ils par leur version électronique ? Sont-ce de vieux ringards cacochymes ? D'ultimes soixante-huitards s'éclairant à la bougie ? Non. Ce sont simplement deux médias qui n'existent que grâce à leurs ventes. Contrairement aux autres hebdomadaires pour qui les recettes publicitaires représentent un montant supérieur aux recettes des ventes et abonnement, ils refusent toute publicité afin de garantir leur indépendance. Pour eux, hors ventes et abonnements, point de salut !

Nous expliquions récemment que l'avenir des sites indépendants et libres serait celui qu'ont connues les radios libres du début des années 80. La fatigue des bénévoles viendrait à bout de leur enthousiasme et ces sites mourraient dans l'indifférence presque générale, leurs cris d'agonie masqués par les jeunes coquelets (ce sera désormais l'appellation officielle sur SolEst du créateur de « jeunes pousses » (start-up pour les ringards)) de la nouvelle économie.

Après deux années et demi de fonctionnement sur l'argent et le temps de ses membres, SolEst se devait de faire un choix. Poursuivre dans ce mode de fonctionnement autarcique ou tenter de trouver un autre équilibre.

La question a donc été de résoudre cette quadrature du web : conserver la liberté éditoriale tout en assurant suffisamment de recette pour développer ce site. On décèle trois modèles de financement sur la toile :
  • L'abonnementLe commerce par la vente directe ou le partenariat avec un vendeurLa publicité par l'affichage de bandeaux publicitaires

La première solution serait la plus élégante Mais nos 200 abonnés gratuits risquent de fondre comme neige au soleil à la moindre sollicitation pécuniaire (les dons sont les bienvenus. Rêvons !). En fait, les abonnements semblent réservés aux sites à contenus très riches ou spécifiques (archives du Monde, de l'AFP, et porno...). Á ses débuts, le quotidien « le Monde » ne proposait que sa une gratuitement, le reste du quotidient était payant. C'était, en quelque sorte, une vente au numéro comme dans un kiosque. Après quelques mois, ils devaient comprendre qu'internet était un média spécifique nécessitant un contenu adapté et que ce modèle ne fonctionnait pas sur la toile.

Ne pouvant vous offrir ni d'archives passionnantes ni cybergirl, il nous faut accepter de passer par les deux autres choix.
Nous avons en projet l'ouverture d'une épicerie culturelle ou vous pourrez acquérir les oeuvres des artistes que nous vous présentons sur SolEst. En attendant, nous avons choisi l'affichage de bandeaux publicitaires.

Mais nous avons décidé de laisser à nos visiteurs le libre choix de soutenir ou non notre action en acceptant ou non l'affichage de bandeaux publicitaires.
Voilà pourquoi nous vous demandons d'accepter ces affichages et de cliquer à l'occasion sur les bandeaux qui vous attireraient...

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Didier Rizzo © le Soleil se lève à l'Est - 05/03/2000 - Ville de Talange - Nauroy-Rizzo - micro-Momentum