e premier livre électronique arrive. Sous le nom de Cytale il pourra contenir l'équivalent de 30 livres de 500 pages. Le lecteur aura le choix entre plusieurs tailles et polices de caractères. On imagine l'avantage pour le presbyte qui pourra lire sans lunettes au rythme d'un caractère par page ! Si la commodité d'un tel engin est à démontrer, sa description est plutôt séduisante. Alors quid des éditeurs ? L'édition ne consiste pas seulement à choisir un texte à en corriger les fautes d'orthographes et en vérifier la cohérence, le travail classique d'édition consiste à présenter l'ouvrage de la meilleure manière qui soit. Choix du papier, de la couverture, du format, de la mise en page, des présentations, des postfaces, des prolégomènes et préambules etc. Il serait dommage que cette magnifique profession ne devienne plus qu'un service de presse destiné à faire connaître le texte, associé à un service de vente qui assurerait sa commercialisation. Inquiétude pour ces petits éditeurs qui fabriquent des objets
remarquables,
identifiables et
cohérents autour de textes choisis.