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n connaissait la géopoétique chère à Kenneth White, la géopolitique grace à Yves Lacoste, la météopoétique sous la plume de Vialatte. Il ne manque plus que la météopolitique.
A l'heure des satellites, des réseaux et de la mondialisation, la proximité physique de tel pays avec tel autre n'est plus aussi importante que par le passé pour que l'un d'eux soit concerné par les derniers rebondissement politiques de l'autre. Remplaçons le «géo» par le «météo». Les relations interétatiques s'interpréterons sous l'angle de la «chaleur» des contacts, des relations «au beau fixe», des «rafraîchissements» entre les délégations ou d'un «orage» entre deux représentants. Plus de frontières, juste un climat qualificatif.
Si les moyens modernes de communications favorisent cette description météopolitique, verra t'on dans le réchauffement de la planète la métaphore de cette évolution ? Les relations vont-elles devenir chaudes ? Très chaudes ? Trop Chaude ? Bouillantes ? Les paris sont ouverts !