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n fils né sous X d'une des innombrables parties de jambe en l'air torrides.
Un fils qui porte ET le même prénom, San, ET le même nom, Antonio.
Ben ce fils clone poursuit l'œuvre littéraire de son père.
Il vient de l'annoncer officiellement.
Encore un « fils de » victime de son héritage !!!
Les San Antonio vont continuer à sortir au même rythme. 3 livres par an.
Ainsi le commissaire séducteur a encore de belles années devant lui.
A l'heure ou l'Académie française a du mal à remplir ses quarante fauteuils d'immortels écrivains (il en manque 5), à l'heure ou il est de bon ton de regretter (chez les pensionnaires du quai Conti) que San Antonio père n'y fut jamais élu on peut se demander si demain le fils le sera.
La première condition demandée : continuer à « violer la langue française pour lui faire de beaux enfants » (SA père !).
Si tel est le cas, alors, peut-être pourra-t-il affronter sereinement l'impitoyable vote.
Il lui faudra travailler les vieux académiciens au corps, les convaincre, savoir attirer leur sympathie, verser subrepticement quelques gouttes d'une vieille poire goûteuse dans quelques fond de tasses.
Mais gare à toi San A, à tous les coins du vote tu seras susceptible d'avoir de drôles de surprises comme en témoigne cette putain de phrase géniale d'Edgar Faure (dont un de mes professeurs de droit à la fac de Montpellier disait qu'il n'était même pas une prostitué car au moins elle, donnait du plaisir).
Edgar Faure à l'un des candidats inquiets de savoir s'il voterait pour lui : « Je vous ai déjà donné ma parole, vous ne voudriez pas que je vous accorde de surcroît ma voix ».
Bon chance San Académicien !