aïf que nous étions ! naïf et incompétent en matière d'analyse politique. Nous pensions la
fracture oubliée ; morte sur le chemin du progrès ; mais la
fracture est toujours la ! Il y en a même une nouvelle, fraîche, propre. C'est la
fracture du coffre-fort
RPR ! Un petit coup d'européenne et voilà 2 rpr. Les
factures du président arrivent toutes en même temps : celle de la
«fracture sociale» abandonnée
(«sociale» ça veut dire quoi m'sieur Chirac ?), celle des dernières législatives qui
fracturèrent le pouvoir (président/gouvernement) et pour finir celle de cette stratégie électorale sans queue ni tête. Chirac
fracture lui-même son image et plus grave, celle du président !
Aujourd'hui que la statue du mandarom doit être détruite on ne peut manquer de remarquer la différence : c'est après sa mort que Gilbert Bourdin (gourou de la secte) a perdu son pouvoir, c'est de son vivant que Chirac part en mille morceaux.