Le 25/11/98, nous nous sommes dirigé vers Sao Paulo. En fait, on aurait pu aller à la piscine à Igarata mais comme nous n'étions pas certains que tout allait bien se passer nous avons préféré faire une sorte de répétition et trouver un hôtel plus proche de Sao Paulo. Nous avons passé une journée dans le village de Aruja où il n'y a rien à faire.
Nous allons quitter le Brésil et André est d'accord avec moi pour dire que c'est un pays magnifique.
Le 26/11/98

nous sommes arrivées très tôt à l'aéroport. On craignait des problèmes avec l'agence de location budget. Finalement tout c'est bien passé. A Buenos Aires (Argentine) nous avons été contactés par un chauffeur de taxi... attention ; méfiance (cf. : Saô Paulo). Finalement le gars s'est avéré être très sympa et compétent. Quand nous sommes arrivés à l'hôtel il y avait de l'overbooking ! ! ! Les gens de l'hôtel nous ont finalement trouvé une chambre acceptable dans la rue principale (9 de Julio) à côté de l'obélisque que vous voyez sur la photo. Je ne sais pas ce qui s'est passé le 9 juillet mais il y a beaucoup de places qui portent ce nom là. Buenos Aires est une ville un peu comparable à Paris.
27-28/11/98 : Buenos Aires.
Après ces quelques jours nous avons un sentiment bizarre. Pour moi l'Argentine porte bien son nom. Dans ARGENTINE, il y a ARGENT et I, N, E.
Argent : A Buenos Aires, l'argent est dominant. On est continuellement sollicité par les prospectus qui vous font miroiter des « offres exceptionnelles ». Le niveau de vie est pratiquement identique à chez nous, les prix comparables à Paris. Ici tout tourne autour de l'argent. Les grandes salles de jeux d'arcades acceptent même les cartes de crédits.
I : comme Indigènes, indigent. A côté de ce monde de fric il y a les pauvres, ceux qui n'ont rien, qui font les poubelles à la recherche d'une boite de conserve ou d'une bouteille en plastique à moitié vide. Ils sont jeunes, parfois très jeunes, ou vieux... peu importe... ici tout le monde les ignore ! ! !
N : Les Nomades. J'appelle Nomade les commerçants ambulants qui vendent des petits trucs pour survivre. Cela va des cartes téléphoniques ou bibelots à des putains.
E : Les enfants. Pas les gosses de riches qui sont aussi « idiots » que chez nous, mais les gosses de rue. Ils sont pauvres mais plein 'imagination. Hier soir, le 27/11, nous avons vu deux gamins jouer au billard sur le pavé avec un bouchon de bouteille en plastique pour la boule et un simple bout de bois. Ils sont révoltés aussi : nous en avons vu jeter de grands coups de pieds dans des vélos garés, cadenassés. Un luxe inaccessible pour eux.
Côté météo : nous avons vu Buenos Aires sous le soleil et un peu sous les nuages le 28.

Nous avons quitté le 28/11 au soir Buenos Aires après avoir visité le musée de l'aviation pour aller visiter la région nord-ouest de l'Argentine.
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