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n est attéré par la timidité des groupes de presse qui se lancent dans les gratuits.
Il y a moyen de faire beaucoup mieux. Ces journaux sont financés par la réclame. Gratuits, ils augurent d'une grande diffusion, donc attirent beaucoup de publicité. Les annonceurs sont alléchés par le tirage, par la gratuité du produit et par sa nouveauté. L'argent arrive dans ces groupes comme les crues dans la Somme.
Pour en gagner un peu plus il leur suffirait, non pas de distribuer gratuitement ces journaux, mais de les accompagner d'argent.
Ils paieraient un abonnement au lecteur pour que celui-ci lise le canard.
On aurait donc des journaux dont les prix seraient négatifs.
Avec le surcroit de diffusion, les recettes de publicité augmenteraient et forcément, en même temps, les bénéfices, donc le prix de l'abonnement versé au lecteur et ainsi de suite.
Ca m'étonne que Lazareff n'y ai pas pensé, ni Colombani, ni July. Comme quoi il y a de l'avenir dans la presse.
L'organe grand public qui verse de l'argent au lecteur est pour demain.
Une idée aussi bonne mérite d'être portée par une start-up et de récolter plein d'argent des banques.
Avec ça on donne les 10h mensuelle à la CGT du livre et on est peinard. On commence par faire un 8 pages avec la météo dans un petit coin de la 1°, un signe du zodiac par jour sur la 2° (en haut à drote), les résultats du foot sur la 3° (en haut à gauche), les anniversaires des célébrités sur la 5° (1 chaque jour), les résulats du loto sur la 6°. Le tiércé sur la 7°, une photo topless sur la dernière.
Le reste de l'espace ?
De la pub, de la réclame, des annonces, des logos, des slogans.
Pas besoin d'ours, le directeur est également journaliste, pigiste, secrétaire, claviste, localier, grand reporter.
Des couilles en or je vous dis !