Gynécologie médicale : la pétition
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Gynécologie médicale : la pétition

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  Femmes
e combat des femmes est il ringard à l'aube de ce siècle? Le débat sur la parité de la représentation féminine dans la vie politique prouve que non. Parlons d'autres petits 'soucis' féminins...
18/10/1997

L
  De la fin des gynécos
a gynécologie médicale n'est plus enseignée depuis 1986. Bientôt, les femmes ne pourront parler et prévenir leurs maladies spécifiques qu'avec leur médecin familial ou l'hôpital.
06/10/1999
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  Gynécologie médicale : la pétition
our demander que la gynécologie médicale existe encore dans 20 ans, vous pouvez signer la pétition en ligne.
08/10/1999
D
  Femme mariée, femme sans nom
e nombreuses femmes perdent leur nom et jusqu'à leur prénom en se mariant. Un anachronisme qui se vérifie dans les "avis mortuaires" et qui est ici dénoncé.
08/09/1996
D
  Sages? Heureuses? non, oubliées !
ans toute ZUP il y a des femmes, donc des filles, des jeunes filles et des petites filles trop souvent oubliées lorsque le mal des banlieues est analysé.
09/09/1996
Pourrez-vous demain encore consulter votre gynécologue?

La Santé des Femmes en danger!

Depuis 2 ans, diverses mesures et phrases émanant du ministère de la santé, laissaient craindre que les femmes n'aient plus la liberté de consulter directement leur gynécologue et que la spécialité de gynécologie médicale disparaisse.
A ce sujet, 3000 femmes (vous peut-être) ont répondu à un questionnaire, 230.000 à ce jour ont signé cette pétition:
Elles insistent sur l'importance de la confiance, de la compétence et sur le cote intime de cette consultation; beaucoup ne se feront plus suivre si elles n'ont plus la liberté de choisir leur médecin dans ce domaine: les cancers et les MST se développeront à nouveau.

Que veulent t'elles ?

Garder la liberté de choisir et consulter directement leur gynécologue
Que l'on forme à nouveau des gynécologues médicaux pour l'avenir.

Avec vos pétitions et vos questionnaires, nous avons rencontré Madame Dux, conseillère technique de B. Kouchner, responsable de la santé et des femmes:
Aux questions précises que nous lui avons posées, elle nous a répondu très clairement:
.que la gynécologie médicale a grandement contribué à améliorer la santé des femmes depuis 20 ans, La compétence et la formation des gynécologues médicaux étant spécifiquement orientée vers le dépistage, la prévention et les soins, Madame Dux juge que le suivi gynécologique des femmes par un spécialiste n'est pas devenu un luxe superflu; son souci est au contraire de permettre à plus de femmes d'en bénéficier.
.que la liberté de consulter le médecin de son choix, qui seule permet de créer des liens de confiance, est la base d'une politique de prévention et d'une médecine de qualité (à plus forte raison pour une consultation aussi intime)
.qu'en conclusion, elle juge utile que les femmes gardent le libre accès à leur gynécologue pour leur suivi régulier si c'est leur choix; elle ne souhaite pas limiter la compétence du gynécologue à ne prendre en charge que les problèmes que les médecins généralistes ne sauraient pas résoudre.

Pour le moment donc, vous gardez la droit de consulter librement votre gynécologue, (sauf si vous avez signé un contrat de fidélité avec votre médecin généraliste).
Par contre... Sachez que depuis plus de 10 ans, on ne forme plus de gynécologues médicaux: sous prétexte d'harmonisation européenne, on a supprimé la spécialité.

Dans 20 ans, il n'y aura plus de gynécologues médicaux (formés en 3 ans, à la prévention et aux soins des femmes à toutes les périodes de leur vie); il y aura des généralistes formés en 6 mois à la gynécologie, la surveillance des grossesses et la pédiatrie et des gynécologues obstétriciens plus orientés vers l'obstétrique et la chirurgie.
Nous, nos filles, nos petites filles, nos amies serons bientôt privées de cette médecine à laquelle 10 millions de femmes sont attachées et qui a fait la preuve de son efficacité.
Une fois encore, seule une mobilisation importante des femmes (et des hommes), montrera la force de notre motivation pour faire aboutir notre demande.

Nous voulons :

Conserver le libre accès à notre gynécologue, aujourd'hui.
Que l'on forme à nouveau, en nombre suffisant, des gynécologues médicaux, pour demain.

(le soutien des hommes est le bienvenu car ils sont indirectement concernés)

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Comité de rédaction © le Soleil se lève à l'Est - 08/10/1999 - Ville de Talange - Nauroy-Rizzo - micro-Momentum