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es réglementations commencent à apparaître pour protéger notre bonne vieille terre des agressions polluantes. Ces tentatives aussi minimes soient-elles sont importantes en ce qu'elles installent progressivement l'idée d'une action possible. Néanmoins le danger des mesures non radicales réside dans l'espace laissé libre entre «l'autorisé» et le «non-autorisé» car tous les récupérateurs possibles et imaginables y plongent sans vergogne.
L'exemple de ces sociétés américaines qui vendent un «droit à polluer» à des entreprises canadiennes est à ce sujet édifiant. La loi «écologique» leur accordent un droit à X m3 de pollution. Si elles en produisent moins grâce à de nouvelles techniques propres, elles vendent cet «espace polluable légal» non utilisé à d'autres entreprises qui peuvent ainsi dépasser leur quotat en restant dans la limite de la quantité totale de pollution acceptée !!! Simplicité infantile !!!