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ntendu à la télévision de la bouche des organisateurs après l'accident dont fut victime un enfant (heurté par une moto dans la traversé d'un village) sur le rallye Dakar-Le Caire «le risque zéro n'existe pas !!!».
Naïvement on croyait que le risque dans le sport s'appliquait aux participants ! Quand Ayrton Senna se tue on accepte l'événement au titre du risque assumé. Quand un alpiniste dévisse, ses collègues ressentent encore plus fortement les dangers propres à leur sport. Quand un joueur de pétanque reçoit une boule sur le pied il gueule. Mais quelque soit le sport, quand un spectateur involontaire est victime d'un dérapage il est inadmissible de parler de risque. Traverser des villages pied au plancher fait peser une menace objective sur les habitants et les enfants en particulier. Peut-on parler pour autant d'une prise de risque de leur part ? On se souvient lors des années précédentes, du vol de voitures sur le rallye. A t'on entendu alors les organisateurs relativiser l'événement «le risque zéro n'existe pas» ? Cette phrase aurait été la, pourtant, bienvenue !