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ertains «spécialistes» présentent internet comme un média fluide.
«Fluide : ... qui coule aisément ... / Fluide : tout corps qui se laisse déformer sous l'action de formes minimes ... » Robert.
Cette fluidité est telle que saisir dans sa main un filet d'eau courante est plus facile que de chopper au vol les virtuelles informations qui circulent sur le réseau. Un poisson glisserait entre les doigts avec moins de facilité qu'une information ne s'envole de l'écran, zappée par une autre. On croit l'avoir, et pffft, voilà la nouvelle aussitôt remplacée par la dernière. Pas d'empilement, chacune remplace la précédente. C'est une chaîne sans fin longue d'un unique maillon sans cesse renouvelé.
Heureusement «il y a encore pas mal de grumeaux sur la toile» Raoul Guillemet.
«On va en rajouter des mille et des louches» Stanislas Bergamote.