Les cons et ceux qu’on prend pour

Chirac la promesse - 09/11/01

Le jeudi 8 novembre 2001, le porte-avions Charles-de-Gaulle sortait du port de Toulon pour trois semaines d'essais et d'entraînements en mer, après avoir été immobilisé plusieurs mois à la suite d'une avarie d'hélice.
Au même instant, heureux hasard, le Président de la République française survolait la rade de Toulon pour se poser sur le pont arrière du Siroco, transport de chalands de débarquement, poétiquement nommé TCD par nos rusés militaires.
Les fins stratèges de notre marine avaient vu juste. Jacques Chirac ne pouvant s’empêcher de dire tout haut ce que ces interlocuteurs veulent lui faire dire dit : « Je souhaite que le lancement du deuxième porte-avions puisse être accéléré pour que la France dispose en permanence, dès que possible, d'un groupe aéronaval à la mer ».
Espérons qu’il ne rencontre pas madame Catherine M. (amatrice d’art et baiseuse ou baiseuse amatrice). Il risquerait de demander au peuple Français de se farcir sa -----^censuré et son sac à malice !

Les Levalloisiens - 26/10/01

Une majorité des électeurs levalloisiens a voté pour un personnage condamné pour avoir taper dans la caisse.
En mars 2001, quelques jours après son élection à la tête de la Mairie de Levallois-Perret, le préfet des Hauts-de-Seine a saisi le juge administratif pour contester celle-ci. Selon le préfet, Patrick Balkany est inéligible pour avoir bénéficié jadis de manière irrégulière des deniers communaux. Maire de Levallois-Perret de 1983 à 1995, Patrick Balkany avait été déclaré comptable de fait par un arrêt de la Cour des comptes du 26 octobre 2000, consécutif à sa condamnation à 15 mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour avoir employé trois agents de la mairie dans ses résidences privées.

Les Druckeristes - 21/10/01

Michel Drucker n’est pas ce gentil gendre - quoi qu’un peu vieux maintenant - qu’il tente de faire accroire. C’est un discret propagandiste royaliste. Le dimanche 21 octobre 2001, il a donné l’après-midi à l’épouse du roi pour nous exposer l’intimité d’y celui.
Ainsi la petite dame des hôpitaux, alourdit de son ballot de pièce jaune et de son falot en kimono a quitté son château pour faire de la retape télévisuelle pour son escroc de président pendant tout un dimanche aprés-midi avec record d’audience pour le gendre.

Les omissions - 01/10/01

France 2 diffusait hier un film de Christophe de Ponfilly « Vies clandestines, nos années afghanes ».

Il s'agit d'un film historique sur une histoire qui a réellement et follement existé. Pour la première fois, on découvrira pourquoi et comment, dans les années 80, plus d'un millier de Françaises et Français se sont impliqués, clandestinement, au péril de leur vie, dans un soutien au peuple afghan, à la barbe de l'armée soviétique considérée alors comme l'une des plus puissantes du monde. Pourquoi et comment des individualistes sont devenus acteurs clandestins d'une histoire qui n'était pas la leur. Comment ils ont occupé des fonctions pour lesquelles ils n'avaient pas forcément les compétences et la légitimité. Certains ont été journalistes, espions, combattants, etc.

On put ainsi comprendre l’engagement de ces anonymes pour l’Afghanistan et apprendre également que si les femmes des centres ville s’occidentalisaient lentement, les femmes des campagnes étaient déjà masquées sous le tchadri.

Les patrons - 27/09/01

Le chef du gouvernement italien – Silvio Berlusconi – a dit hier, en Allemagne, qu’il faut « occidentaliser le monde », qu’« il faut être conscients de notre suprématie, de la supériorité de la civilisation occidentale »et que « l'Occident continuera à s'imposer aux peuples. Cela a déjà réussi avec le monde communiste et une partie du monde islamique ».
L’antisémitisme radical d’Hitler reposait sur la théorie d’une « supériorité de la race blanche » destinée à régner en maître, qui s’était développée pour justifier le colonialisme européen.
M. Ernest Antoine Selliere de Laborde, entrepreneur du MEDEF et accessoirement patron mal avisé n’a rien trouvé à dire aux propos de son collège patron – pardon entrepreneur – Silvio B. sur France-Inter ce matin...