u village ? De la circonscription ? Du pays ?
L'exemple de l'Italie est édifiant. L'homme le plus riche d'Italie est également celui qui dirige le pays. Il est normal de se poser des questions sur sa légitimité (moyens financiers employés pour payer sa campagne) mais aussi sur son pouvoir quand on sait qu'il possède des chaînes de télévisions et des journaux.
Un peu comme si l'un de nos grands patrons richissimes, Pinaud, Arnault, Messier se mettait dans la tête de faire de la politique pour un jour, forcément, diriger le pays.
Ou Lagardère : si la France ne va pas à Lagardère, Lagardère viendra à elle (armé jusqu'au dents) !
Se contenteraient-ils d'être maire d'une ville moyenne comme un Jack Lang Lambda le fut à Blois ? Non, surement pas, mis à part un Dassault (fisse2) médiocre maire de sa petite ville, les autres auraient des ambitions autrement plus importantes.
La première réaction est de se dire, bon ben comme ça ils seront à l'abri des tentations, incorruptibles puisque les plus fortunés. Pourquoi pas ! On connaît la rengaine des hommes politiques plaidant pour une meilleure rétribution de leurs services au prétexte qu'ils fréquentent, qu'ils traitent avec des hommes bien plus riches qu'eux et qu'il est humiliant autant que tentant de passer du temps en leurs compagnies sans en avoir les moyens.
A vrai dire on n'est pas convaincu de la démonstration. L'argent appelle l'argent et la fortune est habitée par un mouvement de croissance propre qui fait que celui qui la possède n'a jamais fini de la faire croître.
Un peu comme le goût du pouvoir : jamais satisfait.
Ou le sexe !
C'est un peu lié tout ça, argent, pouvoir, sexe !
D'ailleurs, logiquement Berlusconi devrait être un grand niqueur !
Grand par l'appétit !
On le saura bientôt, parti comme c'est parti il ne devrait pas tarder à faire de profondes réformes comme supprimer tous les impôts ou rétablir le droit de cuissage.