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ous les jours arrivent dans nos postes TSF, égrenés par des journalistes las, le nombre de «nouveaux cas de vaches folles» découverts. Inévitablement, chaque fois, le troupeau est sacrifié sur l'autel de la santé publique au nom du sacro-saint principe de précaution.
Ainsi petit à petit, doucement s'installe un sentiment diffus d'insécurité. Toutes ces vaches folles qui vivent dans nos jolis prés, qui broutent derrière l'église, qui font de si belles bouses (propices à faire péter des pétards et éclabousser de bonne merde les alentours), toutes ces vaches seraient complices de la pandémie ! Non, pas toi Marguerite !!!
Le sentiment est aussi celui d'une certaine fatalité devant le ciel noir qui gonfle à l'horizon présageant on ne sait quelle tempête majeure du nouveau millénaire.
Si on nous avez dit que le danger viendrait de cette bonne bête à guidon (avec sa jolie sonnette) qui nourrit nos enfants et offre spontanément un tournedos à qui lui demande avec un grand couteau, qui l'aurait cru !!!