ans la série, «
modifions les règles sportives pour plaire aux sponsors», nous avons déjà évoqué dans cette rubrique les nageurs en latex. Aujourd'hui c'est au short des joueuses de volley que nous nous attaquons. Mesdemoiselles sont tenues de porter la chose, moulante et échancrée sur les hanches. Selon la logique que nous avions stigmatisé cette démarche semble illogique puisqu'en rétrécissant le tissus, les surfaces potentiellement intéressantes pour la publicité rétrécissent d'autant.
Erreur ! Car le volley n'est pas médiatique et la première démarche consiste à le rendre télévisuel. La majorité des spectateurs étant des mâles couillus, la fédération utilise le cul des joueuses comme produit d'appel. On le montre, les mecs regardent et de temps en temps la caméra fixe une autre partie habillée et logotisée.
On sait quel prodige d'association d'idées il faut pour trouver le rapport entre une silhouette et une bagnole métallisée. Là il n'y a rien à faire, juste se laisser porter par la caméra, de la fesse au logo et inversement.