près des années de dévouement à la cause «vacances improvisées» me voici au Club pour une nuit. Y'a pas à dire c'est propre, c'est beau, on mange bien et dans les chambres y'a le confort même si le frigo ne marche pas malgré une jolie clé et la petite porte pleine de boutons avec des chiffres. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à l'ouvrir pour récupérer ma boite de vache qui rit. Mais le plus agréable ce sont tous ces gens discrets, souriants, silencieux, polis qui passent et repassent, (probablement un camp collectif car ils ont un uniforme auquel les femmes ajoutent d'élégants torchons blancs dans les cheveux), sûrement un stage de motivation commerciale. Ils sont beaucoup moins bruyant que les gens en short et tee shirt. On ne les voit jamais à table. C'est la grande découverte de ma soirée, les indigènes vont comme tout le monde en vacances dans les clubs paradisiaques prés de chez eux avec un râteau à la main.
